Je marchais d’abord au rythme dodo métro boulot. Voyez là juste une expression, chez moi le métro il n’existe pas. Il pourrait être un doux rêve qui laisserait à la surface une richesse où le tracé des ruelles, rues, boulevards, parking, bitume et bitume ne seraient que « voix de communication »…
Ensuite, j’ai refait le chemin, posé le regard de ci de là, cahin caha, puis hagard.
Il m’est alors apparu les paysages, la végétation, les constructions, mais aussi les sons de la nature et les autres, les couleurs, les odeurs…
Et puis le mouvement, la vie, les hommes.
J’ai marché plus lentement, perçu différemment…
Le travail de la compagnie gravite autour du temps, de la perception, de l’espace et de sa propre vie. Révélateur d’une architecture et de sa vie dedans/dehors, des passants qui dansent leur environnement.
Les projets naissent in situ, il y a Artmacadam, sa danse en réflexion, en mouvement, en devenir, le quotidien et le lieu.
Ne circulez pas, tout est à voir !
Le corps comme vers
Une suspension comme rime
Le mouvement tâche le lieu comme l’encre la feuille blanche
L’expérimentation plume de la poétisation…
Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine la Compagnie Artmacadam réalise une performance chorégraphique et musicale originale : "En quête Lavie" Des présences dansées à la rencontre des publics laisseront leurs empreintes dans divers endroits, autant d'indices auxquelles les spectateurs seront mêlées et complices. Disparitions, apparitions de corps, objets, une piste s'ouvre …
La première le 21 septembre dans l’architecture labyrinthique du jardin de la Villa Arson Centre national d’art contemporain.